Le « syndrome de La Havane » n’est pas causé par un adversaire étranger

Le "syndrome de La Havane" n'est pas causé par un adversaire étranger

LA HAVANE, 1 mars Le renseignement américain estime « très improbable » qu’une puissance étrangère ou une arme soit à l’origine du « syndrome de La Havane« tre elles en ont conclu qu’il était «très improbable» que ces troubles aient été provoqués par une attaque délibérée.

L’une des agences juge cette hypothèse comme «improbable» seulement, tandis qu’une autre s’abstient de conclusion, ajoute le Post qui cite des responsables du renseignement non identifiés.

Cette conclusion semble aller à l’encontre d’un rapport d’experts publié il y a un an selon lequel des ondes électromagnétiques pourraient avoir été dans certains cas à l’origine du mystérieux syndrome, soutenant ainsi la thèse d’attaques délibérées.

Ces troubles de santé (migraines, vertiges, nausées, troubles de la vision…) ont d’abord frappé des diplomates américains et canadiens en poste à Cuba en 2016, d’où son nom de «syndrome de La Havane».

Ces «incidents anormaux de santé», selon la terminologie employée aux États-Unis, ont ensuite été signalés ailleurs dans le monde (Chine, Allemagne, Australie, Russie, Autriche) et même à Washington.

Le syndrome de La Havane reste à ce jour inexpliqué par les scientifiques, qui ont multiplié les hypothèses.

En août 2021, la visite à Hanoï de la vice-présidente américaine Kamala Harris avait été retardée de trois heures après une alerte de ce type dans la capitale vietnamienne.

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