CUBA SIGNE UN QUATRE MÉMOIRES D’ENTENTE AVEC GOOGLE

HAVANA, 4 octobre EFE) .- Quatre entités de l’État cubain ont signé un protocole d’accord avec Google sur le contenu Internet, a rapporté jeudi un média de l’île, plongé dans un processus d’informatisation permettant de remédier à son retard technologique.

L’Université des sciences de l’information, la plateforme Infomed, le ministère de la Culture et le Bureau de l’historien de la ville de La Havane sont les quatre institutions qui ont signé les accords préalables avec le géant de la technologie à la fin du mois de septembre.

Le président cubain Miguel Diaz-Canel a rencontré les représentants de Google et d’autres sociétés américaines du secteur de la technologie au bureau de la société qui exploite le plus grand moteur de recherche au monde, basé à New York, le 25 septembre. Granma progouvernemental.

Les quatre accords préalables serviront « à tirer parti de la plate-forme de Google avec le contenu cubain », a expliqué le média d’Etat sans donner plus de détails.

L’île est immergée dans un processus d’informatisation pour surmonter son retard technologique

Ce type de document de protocole sert généralement à fournir un cadre juridique pour la collaboration entre institutions, ce qui permet ensuite de signer des accords pour des actions spécifiques.

À l’exception d’Infomed (le portail du réseau de la santé), les institutions cubaines qui ont signé les protocoles d’entente avec Google avaient déjà signé des accords avec des sociétés de technologie américaines au cours de la phase de détente qui a eu lieu entre les deux pays au cours du deuxième mandat du président américain Barack. Obama.

Selon les experts, le nouveau contact entre Cuba et Google répond à la volonté de La Havane de contourner les limitations économiques et technologiques imposées par l’embargo américain, renforcé par l’administration Donald Trump, et de faire avancer le processus d’informatisation tardif du pays.

Cuba est l’un des rares pays au monde où il n’existe pas de service Internet mobile, un retard que le Gouvernement a promis de corriger avec la mise en place d’infrastructures 3G, qui commenceront à fonctionner de manière prévisible avant la fin de l’année.

La société a proposé il y a trois ans aux autorités de l’île d’élargir l’accès à Internet à Cuba, mais la proposition n’a pas abouti en raison de la réticence de l’aile dure du parti communiste au pouvoir.

Google est l’un des géants de la technologie qui s’intéresse au secteur des télécommunications cubain depuis l’annonce du dégel bilatéral (décembre 2014), bien que sa présence soit jusqu’à présent très limitée.