2023 MOINS ACTIVES POUR LA SAISON DES OURAGANS
LA HAVANE, 1er juin (PL) La saison des ouragans 2023 dans le bassin atlantique commence officiellement aujourd’hui et se termine le 30 novembre, avec des prévisions selon lesquelles ce sera une phase cyclonique moins active que la normale.
Bien que selon les études et les statistiques, les trois derniers mois soient les plus dangereux et avec le taux de tempêtes le plus élevé, les calculs mettent également en évidence la probabilité que cette année les phénomènes tropicaux dans cette région (qui comprend l’océan Atlantique, la mer des Caraïbes et le golfe de Mexique) générera moins d’ACE ou d’énergie cyclonique accumulée.
Selon les prévisions du Centre de prévision de l’Institut cubain de météorologie, 11 systèmes de cyclones tropicaux sont attendus, sept se développeront dans la zone océanique de l’Atlantique, deux dans la mer des Caraïbes et le même nombre dans le golfe du Mexique, tandis que cinq pourraient atteindre catégorie ouragan.
Les spécialistes de cette institution soulignent que les probabilités d’au moins un ouragan prenant naissance et s’intensifiant dans les Caraïbes et d’un ouragan d’origine atlantique pénétrant dans les Caraïbes sont modérées, entre 40 et 45 %.
À cet égard, le risque que Cuba soit touché par au moins un cyclone tropical de catégorie ouragan est de 35 %.
Pour la formation et le développement de ces systèmes tropicaux, les températures élevées à la surface de la mer enregistrées ces derniers mois dans la frange nord-atlantique et la mer des Caraïbes sont favorables.
Cependant, l’apparition d’un nouvel événement El Niño/Oscillation australe (ENSO) dans l’océan Pacifique au cours du second semestre pourrait diminuer l’activité cyclonique de la saison en cours.
Ils assurent également que les schémas circulatoires de la troposphère inférieure et moyenne (jusqu’à six kilomètres d’altitude) au cours des quatre premiers mois de l’année ont montré une configuration similaire avec des saisons cycloniques avec un comportement normal à peu actif.
En présence d’un événement ENSO, la circulation atmosphérique entre 10 et 12 kilomètres d’altitude serait un facteur limitant pour l’activité des cyclones tropicaux.
On observe également à cette époque que les températures de surface de l’Atlantique tropical et subtropical oriental et central sont plus chaudes que la normale, tandis que les eaux des Caraïbes sont plus proches des valeurs normales pour ces dates.
Pour les experts, l’interaction des prévisionnistes avec le système national de protection civile est extrêmement importante, car les lignes directrices de cet organisme sont celles qui permettent de réduire les pertes humaines et matérielles, pour lesquelles il a établi quatre phases cycloniques : informative, alerte, alarme et récupération. .
Dans la saison en cours, le premier cyclone à se former dans l’Atlantique s’appellera Arlene, suivi de Bret et Cindy, dans une liste de 21 noms.